Les Messageurs se sont rassemblés à la Maison des Scop de Rennes pour deux journées…
Le Messageur accompagne 3 stagiaires dans la découverte du métier d’interprète de l’écrit
Dans le cadre de leur Master Traduction Audiovisuelle et Accessibilité (TAVA) à l’ITIRI (Institut de Traducteurs, d’Interprètes et de Relations Internationales) de Strasbourg, Amélia G., Adèle C. et Adèle K. intègrent l’équipe du Messageur pour un stage de 2 mois. En ce début de printemps, elles vont s’immerger dans le monde de l’accessibilité dédiée aux personnes malentendantes et découvrir le métier d’interprète de l’écrit.
Le Messageur intervient chaque année à l’ITIRI. C’est lors de la présentation de Samuel, co-fondateur du Messageur, et de Victoria, ancienne étudiante de TAVA, elle-même devenue interprète de l’écrit, que les 3 étudiantes ont découvert ce métier. Cette intervention a été une révélation pour Adèle, Amélia et Adèle. « L’intervention de Victoria m’a donné envie de découvrir ce qu’était le métier d’interprète de l’écrit et de comprendre la surdité », raconte Amélia.
C’est au cours d’une année Erasmus en Espagne qu’Amélia, 22 ans, découvre la traduction audiovisuelle et l’interprétation. C’est le déclic. Elle décide de poursuivre ses études à l’ITIRI pour se former en traduction audiovisuelle et sous-titrage pour sourds et malentendants. Ce qu’elle apprécie dans le sous-titrage en direct, c’est « l’adrénaline du moment ». Aux côtés de Muriel, interprète de l’écrit au Messageur depuis plus de 8 ans, Amélia souhaite découvrir ce métier durant ses 2 mois de stage.
Quant à Adèle C., 23 ans, elle s’est rapidement intéressée à la traduction à la suite de sa licence LLCER (anglais-français) : « Le côté ludique de la traduction, c’est ça qui m’a plu ».
Passionnée de jeux vidéo et de cinéma, elle a d’abord souhaité s’orienter vers un métier mixant ses intérêts. Avec une mère malentendante, Adèle est confrontée à la surdité au quotidien. « Je veux m’orienter vers un métier utile aux personnes sourdes et malentendantes », affirme-t-elle qui se destine désormais au sous-titrage en direct. Ses premiers jours au sein du Messageur lui ont permis de se familiariser avec le logiciel de reconnaissance vocale, lors de la mise en pratique aux côtés de Muriel.
Enfin, Adèle K. se passionne pour la traduction depuis l’âge de 14 ans ! Avec un Master d’Études japonaises en poche et 2 ans d’expérience en tant qu’analyste de données en Irlande, Adèle ne se sent pas épanouie dans son travail et décide de revenir à ce qui l’animait depuis toujours : la traduction. Après quelques recherches, elle découvre l’ITIRI : « J’ai donc fait ma valise et je suis partie à Strasbourg ! » L’occasion pour elle d’acquérir des compétences tout en se formant aux divers domaines de la traduction et de l’accessibilité. Selon elle, « être une bonne traductrice, c’est être invisible ; il ne faut pas que l’on se rende compte qu’il y a quelqu’un derrière le texte ». Par le biais de son stage au Messageur, Adèle souhaite apprendre, étape par étape, les compétences de la transcription vocale.
Les trois étudiantes ont espoir de faire connaître le domaine du sous-titrage en temps réel et le métier d’interprète de l’écrit, ce « métier de l’ombre » souvent associé, à tort, au travail d’un robot !
Leurs diverses missions leur dévoileront les arcanes du Messageur, une entreprise unique totalement dévouée aux problématiques d’accessibilité à la communication auxquelles les personnes sourdes ou malentendantes sont confrontées quotidiennement. Mais surtout, leur stage sera l’occasion de s’exercer à la technique complexe du sous-titrage en direct aux cotés de leur tutrice Muriel, coordinatrice du Pôle Interprétation.
L’équipe est ravie de les accueillir à Rennes pour ce stage !