Le 21 juin 2024, nous avons sous-titré en direct l'Assemblée générale des Scop et Scic…
La reconnaissance vocale pour transcrire la parole
En moyenne, il est possible de taper 20 à 50 mots par minutes sur un clavier classique, selon l’agilité. Or, il est très facile pour un transcripteur d’écrire à la vitesse de 150 mots par minute, ce qui est 4,5 fois plus rapide. Mais avec une solide formation et de l’expérience, l’interprète de l’écrit arrive rapidement à écrire 210 à 230 mots par minute, ce qui correspond au débit naturel de la parole.
Avec la reconnaissance vocale et une correction en direct sur clavier, les interprètes de l’écrit du Messageur sont capables de retranscrire un propos de façon exhaustive et fidèle au sens. La reconnaissance vocale est l’une des trois techniques permettant d’écrire très vite, avec la vélotypie et la sténotypie.
Le transcripteur en temps réel (ou « interprète de l’écrit ») écoute le locuteur et dicte – on dit qu’il « speake » – dans un micro ce qui doit s’écrire, de manière à respecter précisément et exhaustivement ce qui est prononcé. Dans le même temps, il corrige ce qui s’affiche si nécessaire. Tout en continuant d’écouter ce qui se dit ! Seules les compétences d’un interprète de l’écrit professionnel expérimenté permettent l’accès au propos de manière fiable et complète.